Il se tient actuellement (du lundi 22 novembre au vendredi 26 novembre 2021) dans le département français de la Réunion une session extraordinaire du Conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien (C.O.I) sous présidence française. Les délégations des Etats membres seront accueillies par Mme Huguette Bello, présidente de la Région Réunion et les travaux seront présidés par M. Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’Etat auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Le journal réunionnais « Témoignage » dévoile la venue de l’invité de cette session, le représentant de l’Organisation International de la Francophonie pour l’Océan Indien (O.I.F.), l’Ambassadeur Léonard-Émile Ognimba. Il rencontrera les élus et participera demain le 26 novembre au Conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien au domaine du Mongaillard, au Moca à Saint-Denis de la Réunion.
En revanche, aucun média local, et encore moins des médias nationaux, ne couvre réellement, ni relaie des informations concernant les enjeux internationaux de cette session extraordinaire qui implique la diplomatie française. Tout se déroule dans une omerta médiatique la plus complète et cela soulève plein de questions. Le « mouvement de la Résistance Réunionnaise Contre la Dictature aux Comores » (RRCDC) publie un communiqué de presse au titre provoquant « La République à genoux aux Comores » et affirme ces propos :
« Nous, la Résistance Réunionnaise Contre la Dictature aux Comores (RRCDC), ainsi que nos soutiens, en lutte contre la dictature d’Azali depuis juillet 2018, condamnons la venue de ce criminel de guerre sur une île de la République française. Au Nord de l’Océan Indien, depuis deux ans, on arrête, on réprime les manifestations populaires dans le sang, on bâillonne la presse, on enferme injustement les représentants du mouvement populaire d’émancipation, MABEDJA, dans l’indifférence la plus totale. Plus au Nord (Paris – juillet 2019), le président français Emmanuel MACRON reçoit le dictateur Azali, tapis rouge et poignée de mains, en fermant les yeux sur ses exactions. Pendant ce temps, la République rougit de honte, en déroulant son tapis rouge à des pseudo “ministres”, détourneur d’allocations familiales (octobre 2020), en promenade de santé à La Réunion. »
Plusieurs médias nationaux ont déjà sensibilisé l’opinion public français à propos de la dérive tyrannique du pouvoir comorien comme le prouve ces articles suivant :
- Un article de France Info datant du 25 juin 2018 s’intitulant : « Comores: trois dirigeants de l’opposition arrêtés sans ménagement à Moroni »
- Un article de France 24 datant du 28 novembre 2018 s’intitulant « Aux Comores, un glissement vers la dictature ? »
- Un article de France Info de la région Provence Alpes Côte-d’Azur datant du 7 avril 2019 s’intitulant : « Comores : manifestation à Marseille contre « une dictature qui s’installe » »
- Un article de TV5 monde datant du 3 septembre 2021 s’intitulant : « Comores : des membres de la diaspora comme fer de lance d’une mobilisation contre le régime d’Azali Assoumani »
M. Dhoihir Dhoulkamal, Ministre Comorien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Chargé de la Diaspora et de la Francophonie est un invité d’honneur sur le sol français, en compagnie des autres Ministres des affaires étrangères des Etats de la C.O.I. .
Hormis d’être le représentant du président militaire putschiste à la tête du gouvernement corrompu et peu démocratique Comorien, M. Dhoulkamal a déjà été au cœur d’un scandale diplomatique franco-comorienne qui a été dévoilé au public en octobre 2020 dernier dans un journal réunionnais. M. Dhoulkamal bénéficierait frauduleusement des aides sociales françaises, notamment de la Couverture Maladie Universelle (CMU) et du Revenu de Solidarité Active (RSA). Cette escroquerie daterait depuis au moins 10 ans, accumulant des milliers d’euros aux contribuables français. Le quai d’Orsay n’a pas réagi à l’époque suite à ce scandale. En février 2021, on apprend par la presse réunionnaise que le montant du préjudice subi par les deux caisses n’est toujours pas déterminé.
La session extraordinaire de la C.O.I. doit être immédiatement boycotter à cause de la présence de ce ministre, représentant d’un gouvernement corrompu et dictatorial qui cause la fuite de ces citoyens hors de son pays au nom des Droits de l’Hommes et du Citoyen. Et surtout en cette journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le #BoycottCOI doit se faire en respect au femmes Comoriennes qui subissent les représailles et souffrent d’un institution violente et très peu démocratique !
La Réunion n’appartient pas à une République bananière et la Région Réunion n’a pas pour rôle d’être le service après-vente d’un scandale national mis sous le tapis par Jean-Yves Le Drian en personne. Le gouvernement français se déshonore en invitant un tel représentant escroc ayant foulé le sol français en catimini…. #BoycottCOI !
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